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Augmentation des niveaux de malaise.
Ce que les élèves du secondaire pensent de la diversité sexuelle, 2017-2024.

Billet de blog publié le 12 avril 2025.

Paru dans...

Le double de malaise.

Entre les années scolaires 2017–2018 et 2023–2024, la proportion des jeunes rencontré·es par les GRIS du Québec a doublé concernant une sélection d'énoncés-étalons.

Par exemple, nous sommes passé·es d'1 jeune sur 6 qui était mal à l'aise d'apprendre que sa meilleure amie était lesbienne à 1 jeune sur 3.

Les gars plus mal à l'aise.

En 2023–2024, les jeunes hommes sont en moyenne deux à trois fois moins nombreux que les jeunes femmes à être à l'aise avec les réalités LGBTQ+ sondées.

Par exemple, la moitié des gars déclare être mal à l'aise avec les signes d'affection entre homme, contre le quart des filles.

Connaissance de personnes LGBTQ+.

Connaitre au moins une personne LGBTQ+ freine drastiquement la hausse du malaise.

Par exemple, dans la dernière année analysée, près d'1 jeune sur 9 qui connaissait au moins une personne non hétérosexuelle était mal à l'aise avec le fait que deux femmes adoptent un enfant. Parmi celles et ceux qui n'en connaissaient pas, le taux est de 1 jeune sur 3.


La pratique religieuse.

Plus que le détail de la religion pratiquée, c'est le fait de pratiquer une religion qui peut être corrélée à des niveaux d'aise moins élevés — mais ne pas avoir de religion ne protège pas contre la montée du malaise.

Par exemple, alors que 12,7 % des jeunes laïc·ques sont mal à l'aise avec l'adoption par deux femmes, ce sont 15,0 % des croyant·es non pratiquant·es, soit une différence non significative.